mardi 30 novembre 2010

Journée mondiale de lutte contre le sida 2010

Demain, c'est la Journée mondiale de lutte contre le Sida. L'objectif de cette journée annuelle est malheureusement, faute de traitement miracle, toujours le même : la prévention contre le VIH. Les associations Sidaction et AIDES seront bien évidemment en première en première ligne pour apporter une touche de solidarité envers les séropositifs.



Ainsi, ce soir, les établissements de nuit s'associent à Sidaction pour la « Nuit Solidaire », soustitrée : parce qu’une Nuit peut changer une Vie… 15% des recettes de la nuit seront reversées à l'association. Pour en savoir plus visitez le site de Sidaction.
Demain à Paris, Act-up Paris, organisera la traditionnelle marche inter-associative. Le thème : « Tout recule sauf le sida ». Départ place de la Bastille (Paris 11e) à 18h30, arrivée dans le Marais.

Les  hôpitaux ne seront pas en reste : allez faire un tour sur le Webzine de l'AP-HP. Vous prendrez ainsi connaissance des manifestations prévues dans les hôpitaux parisiens Ambroise Paré , Lariboisière, L’Hôtel-Dieu, Saint-Antoine, Saint-Louis et Tenon. Au delà des classiques stands d'information sur le Sida, vous pourrez discuter avec des professionnels de la santé, faire un dépistage gratuit et anonyme, ou tout simplement profiter des concerts organisés pour l'occasion dans ces établissements.

Enfin, petite info people, Carla Bruni-Sarkozy sera l’invitée de la matinale de RTL avec Yves Calvi, demain à 8h15, afin de sensibiliser le public à ce thème. http://www.wikio.fr

lundi 29 novembre 2010

Bientôt une IRM nouvelle génération pour l'hôpital de Pau

Pour continuer dans la veine de mon dernier message régionaliste, voici une info qui montre que la province se bouge.


L'Agence régionale de santé vient de donner son feu vert à l'installation d'un appareil d'IRM (imagerie par résonance magnétique) de dernière génération au centre hospitalier « François Mitterrand » de Pau.

L'IRM 3 Tesla, deux fois plus puissante que les appareils existants, va permettre d'intervenir avec plus d'efficacité sur les cas d'accidents vasculaires cérébraux (en augmentation constante) et contre les cancers notamment. L'ARS a déjà donné pareilles autorisations d'équipement au CHU de Bordeaux et à la côte basque. Pour l'hôpital de Pau, établissement de référence en Béarn et Soule, l'investissement devrait être supérieur à 2,5 millions d'euros. Et l'équipement devrait être installé courant 2012. http://www.wikio.fr

L'hôpital La Grave à Toulouse abrite un centre de dépistage anonyme et gratuit du sida

Un tropisme parisien me fait trop parler de l'information touchant la capitale. Voilà donc un article de 20 Minutes sur le centre de dépistage gratuit du Sida de La Grave à Toulouse. Les français semblent commencer à avoir le réflexe dépistage !

«Vous avez flirté avec le virus du sida ». Dans les locaux du Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) de l'hôpital La Grave, les affiches et les prospectus rappellent aux patients qu'il ne suffit « que d'une fois » pour être contaminé par le VIH. Effet médiatique oblige, à l'approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida, ce mercredi, l'équipe médicale s'attend à une affluence de patients. « Autour du 1er décembre, il y a toujours plus de monde », souligne Nathalie Spenatto, médecin responsable du CDAG.
 
20 000 à 22 000 tests
Ce vendredi matin, de nombreuses personnes sont venues faire un test de dépistage. En solo ou en couple, la majorité n'a pas plus de 25 ans. Le centre accueille principalement des étudiants. Dans la salle d'attente, les patients pianotent nerveusement sur leur téléphone portable. Ceux qui viennent chercher leurs résultats sont anxieux. Un jeune homme peine à rester assis. « Il me faut un café », soupire-t-il. Pour Justine*, 25 ans, c'est le soulagement. Séronégative. La jeune femme avait eu plusieurs accidents de préservatif.

Ouvert en 1986, le CDAG réalise chaque année davantage de dépistages. Entre 20 000 et 22 000 pour seulement une vingtaine de contaminations. « Le nombre de patients diagnostiqués séropositifs est plutôt faible, car de nombreux couples désireux d'arrêter le préservatif viennent simplement faire un test par précaution, sans avoir pris de risque particulier », explique Nathalie Spenatto. La cadence est difficile à gérer pour l'équipe médicale composée d'une dizaine d'employés (médecins, infirmiers et psychologue). Mais la machine est bien rodée : un entretien avec un médecin pour définir les tests à réaliser (sida, hépatites ou autres si nécessaire), puis un prélèvement sanguin. Les résultats sont délivrés en main propre par le médecin, trois jours plus tard. Si le test est positif, les malades qui le souhaitent sont directement pris en charge par le centre de soins, à quelques pas de là.
* Le prénom a été changé. http://www.wikio.fr

jeudi 25 novembre 2010

Médiator : l'AFD appelle les patients à fournir les détails de prescription du médicament

Estimant que "l'affaire du Médiator" a altéré la confiance des patients dans leur traitement, l'Association Française des Diabétiques (AFD) appelle les personnes ayant pris le médicament à lui communiquer "dans le détail" les conditions de la prescription et de la consommation du Médiator. Suite à l'annonce de 500 décès liés à des valvulopathies et hypertensions artérielles pulmonaires causés par la prise du Médiator, l'AFD "exige" également des explications sur les conditions de mise sur le marché du produit.

"Pour qu'une telle affaire ne se reproduise plus jamais, nous exigeons que les études, les autorisations, la mise sur le marché, le contrôle et le suivi des médicaments soient effectués dans la plus totale transparence. Pour garantir cette transparence, l'AFD exige que les représentants des usagers de la santé soient associés au contrôle des médicaments dès la phase des essais cliniques", précise l'association.
L'AFD félicite néanmoins les mesures prises par le ministère de la Santé. Ce dernier a notamment annoncé, le 17 novembre dernier, la mise en place d'un comité de suivi composé de la Direction Générale de la Santé, de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et de l'Assurance maladie.
Autorisé en 1976, le Médiator des laboratoires Servier était à l'origine réservé aux diabétiques en surcharge pondérale ou avec des hypertriglycéridémies, puis a également été prescrit aux patients désireux de perdre du poids. Une étude menée en 2009 a démontré l'existence d'effets indésirables pouvant conduire à des hypertensions artérielles pulmonaires et des fuites valvulaires cardiaques, contribuant ainsi à son retrait du marché français le 30 novembre 2009.

Lu sur Leparisien.fr http://www.wikio.fr

mercredi 24 novembre 2010

Les hôpitaux parisiens en manque de sang

Un rappel un peu alarmant suite à notre billet de la semaine dernière sur le don de sang.



En matière de don du sang, l’Île-de-France est aujourd’hui dépendante du reste de la France. C’est ce constat un peu désolant qui pousse L’Établissement Français du Sang (EFS), à déployer des équipes mobiles et des opérations d’information sur le don du sang en région parisienne, notamment dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur.
Selon l’Établissement français du sang, les hôpitaux de la région Île-de-France ne reçoivent que 1.000 dons par jour sur les 1.700 dont ils ont besoin. À l’heure actuelle, la région est donc dépendante des dons qu’elle reçoit de la province (environ 40% au total) pour pouvoir soigner tous ses malades. Le don est la seule ressource des hôpitaux pour pouvoir faire des transfusions et rien ne peut le remplacer. En 2009, 68.000 patients hospitalisés en Île-de-France ont pu être transfusés grâce à la générosité des donneurs.
Pour donner son sang, c’est très simple, il suffit de respecter les contre-indications physiques et de se rendre dans l’un des sites fixes de collectes de l’EFS. Il est possible de donner son sang tous les jours dans de nombreux hôpitaux parisiens comme l’Hôtel Dieu, l’Hôpital Saint-Vincent de Paul, et la Pitié-Salpêtrière. Des collectes mobiles sont également organisées régulièrement dans les universités parisiennes. Il sera par exemple possible de donner son sang à l’école Estienne le 15 décembre, à l’institut catholique de Paris le 16 décembre et à l’université Paris 10 Nanterre du 03 au 07 janvier 2011,).
Des infirmières très attentionnées seront là pour faire en sorte que tout se passe le mieux possible (un repas est même offert pour reprendre des forces). Le don ne prend pas plus d’une heure et comporte très peu de risques, mais il peut surtout sauver quelqu’un.
Toutes les informations et tous les sites de collecte sur www.dondusang.net.

Source : Contreproint.info http://www.wikio.fr

mardi 23 novembre 2010

La situation s'arrange à l'AP-HP

Nous vous parlions hier de l'hôpital Tenon et des premières décisions prises par la direction de l'AP-HP en concertation avec les syndicats. A lire la presse, ces annonces ont été plutôt bien reçues. Ainsi, Infirmier.com annonce fièrement  : "Tenon va recruter !". L'humanité qui a souvent la dent dure contre la gestion des services publics, estime que le dialogue est renoué. Tout n'est certes pas réglé...Mais les bases d'un dialogue sont là.

Au moment ou nous écrivions ces lignes, un Comité Technique d'Établissement sur les groupes hospitaliers était reporté au 6 décembre prochain. Mireille Faugère, la nouvelle directrice générale de l'AP-HP, présidera ce CTE qui rassemblera l'intersyndicale. Les discussions seront certainement rudes mais Mireille Faugère semble apte à la négociation (rappelons qu'elle vient de la SNCF !). http://www.wikio.fr

lundi 22 novembre 2010

Hôpital Tenon : une solution à l'horizon ?

L'hôpital Tenon, établissement de l'AP-HP, est dans une situation délicate de puis plusieurs semaines. Le personnel soignant travaillant aux urgences se plaint des conditions de travail liées à un manque d'effectifs, les associations craignent la disparition du service IVG, les grèves du personnels achève le moral de tout le monde et les infirmières exercent leur droit de retrait, estimant dans cette situation ne plus pouvoir assurer leur travail... Bref, le tableau est bien noir.

La direction de l'AP-HP semble pourtant sur le point de conclure un accord avec les syndicats CFDT, CGT et de Sud-Santé qui contenterait tout le monde. L'AP-HP a en effet présenté un "plan d'action pour améliorer la situation des urgences de l'hôpital Tenon".

La direction annonce ainsi la mise "en place un plan de recrutement qui permet l’embauche entre novembre 2010 et mars 2011 de 49 infirmières, 24 aides-soignants et 4 manipulateurs en électroradiologie." Un des problèmes soulevés par les soignants est la faible attractivité du service : les infirmières ne restent pas longtemps dans ces conditions. L’hôpital Tenon annonce donc qu'il "va renforcer sa politique d’attractivité et de fidélisation en améliorant ses réponses en matière de logement et de places de crèche."

Mais le travail est loin d'être fini. Les prochains dossiers traités d'ici début décembre seront "l’amélioration de la gestion des effectifs de remplacement et aux mesures d’amélioration des conditions de travail."" Enffin, comme le précise AP-HP Actualités, "de nouvelles rencontres avec les équipes des urgences, de la néphrologie dialyses et de l’oncologie sont par ailleurs prévues les 23, 24 et 25 novembre."

Gardons espoir.
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vendredi 19 novembre 2010

Cancer du sein : l'AP-HP lance une consultation dédiée "Urgence Sein"

Les chiffres annoncés par l'AP-HP sont impressionnants... Pas étonnant que de nombreuses femmes se posent la question à chaque doute sur un symptôme : cette grosseur, est-ce que c'est un cancer du sein ? Espérons que cette initiative de développe dans les principaux hôpitaux de France.

Source : Le Webzine de l'AP-HP.

Avec plus de 52 000 nouveaux cas estimés en 2010 en France, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers chez la femme. Il reste également, avec plus de 11 000 décès estimés en 2010, au premier rang des décès par cancer chez la femme, malgré une évolution à la baisse depuis 2000 (-1,3 % par an en moyenne entre 2000 et 2005). Le cancer du sein est un cancer de bon pronostic. Détecté à un stade précoce, la survie relative à 5 ans est supérieure à 90 %. D’où l’intérêt de pouvoir dépister tôt ce cancer afin de le traiter efficacement.

L’hôpital Jean Verdier de Bondy (93) a mis en place une consultation « urgence sein » dédiée au diagnostic et à la prise en charge précoce des cancers du sein. En s’appuyant sur des outils diagnostics particuliers et une organisation optimisée, la consultation pluridisciplinaire accueille plus de cent femmes chaque année. Entretien avec le Dr Anabela RODRIGUES, gynécologue.

Comment est née la consultation « urgence sein » ?
La mise en place de cette consultation a été initiée par l’ancienne chef de service aujourd’hui à la retraite. Elle est désormais assurée par le Dr Alexandre Bricou et moi-même, gynécologues. Nous avons une consultation spécifique le mardi matin pour les patientes qui ont une lésion susceptible d’être cancéreuse, et qui est classée ACR 4 ou 5 (classification American College of Radiology). La patiente doit déjà avoir réalisé une mammographie ou une échographie au préalable. La patiente elle-même ou son médecin appelle la consultation et obtient un rendez-vous dans les huit à dix jours. Lorsque nous les voyons en consultation le mardi, nous pouvons les envoyer en radiologie le jour-même, pour réaliser une biopsie sous échographie. Cette technique n’est possible que si la lésion est visible à l’échographie. Nous les revoyons le vendredi pour donner le diagnostic. Entre temps, le dossier est vu en réunion de concertation pluridisciplinaire, avec les chirurgiens, les radiothérapeutes, chimiothérapeutes, anatomo-pathologistes et radiologues. Ensemble, nous élaborons une stratégie de traitement.

Comment se passe l’annonce du diagnostic ?
Si un cancer est diagnostiqué, la consultation du vendredi est préparée pour présenter à la patiente le schéma de traitement. Nous la recevons avec une « infirmière d’annonce » pendant 45 minutes à une heure. Nous lui expliquons le protocole de soins et lui remettons un document de synthèse qui comprend également toutes nos coordonnées. L’infirmière d’annonce revoit la patiente quelques jours plus tard. Il est important qu’elle réexplique les choses et réponde à toutes les interrogations. C’est pourquoi elle y consacre le temps nécessaire. Nous nous chargeons ensuite d’organiser et de coordonner les rendez-vous. Nos patientes apprécient d’avoir l’information dès que possible, même s’il s’agit d’une veille de week-end. Nous pouvons proposer un soutien psychologique immédiat et nous faisons en sorte que les patientes identifient bien leurs interlocuteurs car il leur est plus facile de parler ensuite.

Qu’est-ce qui fait l’originalité de cette consultation « urgence sein » ?
Notre consultation est unique à l’AP-HP dans le sens où la rapidité du diagnostic et l’élaboration d’un schéma thérapeutique demandent une grande coordination des intervenants. Les gynécologues, radiologues, anatomo-pathologistes, etc., ont des plages de temps dédiées à cette consultation pluridisciplinaire, ce qui permet d’organiser la prise en charge coordonnée du patient de façon optimale. D’autre part, les patientes se voient remettre un « projet personnalisé de soins » qui précise la stratégie retenue, les étapes, le planning, les traitements, etc. Sur les 120 cancers du sein pris en charge dans notre unité, une centaine provient de la consultation « urgence sein ».


Julie BENDAHMAN, infirmière de consultation d’annonce depuis 3 ans en Gynécologie.
Après le temps médical, où l’annonce du diagnostic de cancer est faite, vient le temps soignant. C’est un temps d’accompagnement où je reçois le patient avec sa famille s’il le désir. Je suis là pour écouter, reformuler et informer.
Ecouter le patient est primordial. Savoir qu’une personne est disponible pour lui le rassure. Cela permet également de connaître ses préoccupations et ainsi de l’orienter vers d’autres professionnels si nécessaire tel que l’assistante sociale, la psychologue….
Durant ce temps d’écoute on reformule les explications du médecin, parfois dans un langage plus accessible pour qu’il ne se sente pas perdu. On réexplique le projet thérapeutique : intervention chirurgicale, chimiothérapie, hormonothérapie ainsi que leurs effets secondaires.
Enfin on l’informe de toutes les structures pouvant être utiles pour lui dans la suite de sa prise en charge comme le nom des associations qui offrent des services le concernant (atelier, groupe de paroles…) ou encore comment trouver des professionnels comme les prothésistes (prothèses mammaires ou capillaires…).
Le temps infirmier permet de créer un lien avec le patient, il sait que je suis disponible, il sait qu’il peut appeler ou qu’il peut venir, c’est un repère pour lui.

Propos recueillis par Jocelyn Morisson
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lundi 15 novembre 2010

Don de sang : faites un geste...

On approche de Noël et les dons de sang se font de plus en plus rares à cette période. L'Établissement Français du Sang lance donc une campagne de sensibilisation.

Pour trouver un organisme de collecte, cliquez ici. http://www.wikio.fr

Nora Berra nommée secrétaire d'Etat à la Santé

Bon, les infos qui circulaient hier à propos du ministère de la Santé ne se sont pas vérifiées... Le remaniement annoncé place Nora Berra au poste de secrétaire d'Etat à la Santé, sous la tutelle de Xavier Bertrand. Notons qu'elle était déjà secrétaire d'État aux Aînés : les questions liées au vieillissement de la population n'aurons donc aucun secret pour elle.
Elle a été auparavant conseillère municipale de Neuville-sur-Saône, puis tête de liste UMP dans le 8e arrondissement de Lyon et député européen.

Le site Droit médical résume ainsi son parcours dans le monde de la santé. Le moins qu'on puisse dire, c'est que son expérience risque de lui être bien utile dans les prochains mois :
"Elle travaille à partir de 1991, au service d'immunologie à l'hôpital Édouard Herriot de Lyon, puis dans divers laboratoires pharmaceutiques entre 1999 et 2009. » Dans sa biographie officielle, encore en ligne pour quelques heures sur le site du secrétariat d'État aux aînés, il est facile de trouver les précisions sur son parcours sont un peu différentes : « Après avoir fait son internat en pharmacologie clinique à l'hôpital Édouard Herriot, elle devient à 1992 praticien attaché au service d'exploration fonctionnelle rénale. De 1992 à 1999, elle a enseigné notamment dans deux écoles d'infirmières lyonnaises et a parallèlement encadré des internes et des étudiants.
Elle travaillera pendant 10 ans, de 1999 à 2009, en tant que médecin des affaires médicales au sein de laboratoires pharmaceutiques français et internationaux dans les domaines d'expertise suivants : VIH, Hépatite B et cancer du col de l'utérus.
Par ailleurs, de 1991 à 2009, Nora Berra est également praticien attaché au service d'immunologie clinique à l'hôpital Édouard Herriot, s'occupant principalement des patients atteints du VIH. Elle poursuit son engagement en étant membre du réseau ville-hôpital, réseau entre professionnels de santé, dans le cadre de la formation des médecins libéraux dans la prise en charge de la pathologie du VIH
."
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dimanche 14 novembre 2010

Jean Leonetti ou NKM au ministère de la Santé ?

C'est du moins ce qu'annonce Lemonde.fr. Et Nicolas Sarkozy en décide en ce moment.
Jean Leonetti, c'est le choix d'un "expert", qui connait les dossiers de l'hôpital public. A la tête de la Fédération Hospitalière de France, c'est aussi un spécialiste des questions éthiques. Souvenez-vous, il présidait la « mission parlementaire sur l’accompagnement de la fin de vie ». Et puis c'est un cardiologue. Il a donc un point de vue de l'intérieur. Ce n'est certes pas un gage de compétence ni de clairvoyance, si l'on se rappelle de l'action de Jean-Francois Mattei...
Nathalie Kosciusko-Morizet, c'est un choix plus politique : une femme pour la parité, une personnalité centrale de l'appareil UMP. Une bosseuse qui va devoir se familiariser avec les dossiers chauds et va devoir apprendre à négocier avec les acteurs sociaux, syndicats, organismes professionnels en tête.

Wait and see... http://www.wikio.fr

mercredi 10 novembre 2010

Mireille Faugère précise ses ambitions.

Nous vous avons déjà parlé plusieurs fois de Mireille Faugère, la nouvelle directrice générale de l'AP-HP, et ancien bras droit de Guillaume Pepy à la SNCF. Nous suivons en effet avec beaucoup d'attention son arrivée aux affaires car les dossiers ne manquent pas...

Hier, AP-HP Actualités diffusait un extrait du portrait qui lui était consacré dans Liaisons Sociales. Elle estime que « le fait de ne pas être issue de cet univers lui donne de la liberté ». Son ambition est de faire de l’AP-HP, « le leader des hôpitaux publics en Europe ».

Nous lui souhaitons de réussir dans cette entreprise qui s'avère ardue !

Quoi qu'il en soit, la tendance semble être à l'apaisement et à la négociation dans les conflits internes. La grève à l'hôpital Tenon semble trouver une issue, avec la présentation d'un plan d'action lors d'une séance extraordinaire du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en présence des syndicats. http://www.wikio.fr

mardi 9 novembre 2010

Ministère de la Santé : qui va remplacer Roselyne Bachelot ?


MyPharma se prête au jeu des pronostiques ministériels. Hervé Karleskind dresse la short-list des candidats potentiels au poste de ministre de la Santé du prochain gouvernement Fillon, Borloo, Baroin, Sarkizy, Surprise (au choix, rayez les mentions inutiles).

Plus on s’approche de l’échéance du remaniement, annoncé pour le 15 novembre, plus les appétits s’aiguisent… Le bal des prétendants n’est pas terminé, même si selon certaines sources, l’affaire semble bouclée. Côté ministère de la Santé, c’est aujourd’hui le député UMP des Alpes-Maritimes, Jean Léonetti, cardiologue hospitalier, qui semble tenir la corde. Les autres candidats ou supposés tels ont-ils encore quelques chances ? Inventaire.


Le mieux placé
Jean Léonetti, 62 ans, médecin, député, président de la Fédération Hospitalière de France (FHF). Spécialiste des questions d’éthique médicale, il a présidé la Mission parlementaire sur l’accompagnement en fin de vie. Il est d’ailleurs le “père” de la loi qui porte son nom sur le droit des patients en fin de vie. Autre paternité: les lois bioéthique sur l’embryon, les mères porteuses etc… Ce profil éthique lui confère un avantage certain pour briguer le fauteuil de ministre.  Mais il est également médecin, ce qui devrait lui faciliter la tâche pour renouer le dialogue avec les syndicats médicaux, très remontés contre la future ex-ministre Roselyne Bachelot. Les praticiens hospitaliers, qui ont l’épiderme sensible, devraient lui faire bonne figure. Bref, le candidat idéal pour deux objectifs: 1) ramener les médecins au bercail électoral de la droite avant l’élection présidentielle et, 2) rendre la loi HPST plus digeste aux praticiens en supprimant les mesures jugées vexatoires comme le contrôle des vacances de médecins libéraux.

Le chou-chou des médecins libéraux
Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé du dernier gouvernement Raffarin -il avait succédé à Philippe Douste-Blazy, alors parti au Quai d’Orsay-, le futur ex-patron de l’UMP héritera sans nul doute d’un portefeuille ministériel. La Santé? Plutôt le Travail, selon les derniers pronostics. A la Santé, il avait fait merveille auprès des libéraux qui ne tarissent pas d’éloges. Une preuve? La CSMF (le premier syndicat médical français) l’avait invité à son université d’été en lieu et place de Roselyne Bachelot, ministre en titre, priée de ne pas venir. Les praticiens ont conservé un excellent souvenir de ce négociateur habile qui avait su mettre en musique la réforme de 2004 pilotée par Philippe Douste-Blazy. Des chances de revenir? Certes, mais Nicolas Sarkozy pense, dit-on, qu’il serait plus utile au ministère du Travail après le départ d’Eric Woerth.

L’espoir déçu?
Elisabeth Hubert, ancienne ministre de la Santé du gouvernement Juppé 1, éphémère titulaire du portefeuille (six mois), médecin généraliste, ancienne députée de Loire-Atlantique, chargée au printemps dernier d’une mission sur la “médecine de proximité” par le président de la République. Très bien placée pour l’emporter, mais victime d’un “trou d’air” qui explique la non-parution d’un rapport sur la médecine libérale qui semble s’être perdu dans les sables. Connue pour son verbe dru qui pourrait avoir contrarié son retour, elle aurait aussi hérissé le puissant syndicat de médecins généralistes MG France qui ne porte pas dans son coeur cette ancienne figure de proue de la CSMF. Autre obstacle: le veto émis, dit-on, par le patron de la CNAMTS, Frédéric van Roekeghem, qui n’a toujours pas digéré le passage du C à 23 euros.

L’outsider
Philippe Douste-Blazy, qui a occupé le fauteuil à deux reprises. Une première fois comme ministre délégué à la Santé, sous la férule ombrageuse de Simone Veil (gouvernement Balladur) et une deuxième fois comme ministre de la Santé du premier gouvernement Raffarin. Ancien député, artisan de la création de l’UMP, ancien maire de Toulouse, Philippe Douste-Blazy a le profil du “gendre idéal” à la Santé. Très estimé des médecins, il est moins en cour à l’Elysée où le président semble décidé à le maintenir dans son exil aux Nations Unies. Un retour donc assez improbable même si l’impétrant dispose de toutes les qualités requises. Sauf une: il n’a plus de mandat électif et son poids politique s’en ressent.

In memoriam  Roselyne Bachelot, qui devrait quitter l’avenue Duquesne dans les jours qui viennent. Tombée au champ d’honneur de la grippe A/H1N1 et mitraillée par les syndicats de médecins libéraux qui n’ont pas digéré d’avoir été écartés du dispositif vaccinal, Roselyne Bachelot n’a pas eu de chance: elle fait partie des ministres de la Santé victimes d’épidémies ou de catastrophes sanitaires. Elle partage son sort peu enviable avec Jean-François Mattei, tenant du titre à l’été 2003, grillé par la canicule. Si pour finir, le président de la République caresse toujours l’espoir de se réconcilier avec les médecins de ville, le maintien de Roselyne Bachelot serait une grosse erreur politique: la puissante CSMF refuse depuis de longs mois tout contact avec elle. http://www.wikio.fr

vendredi 5 novembre 2010

Le dépistage du VIH recommandé pour tous

Nous avions déjà parlé du plan Sida de Roselyne Bachelot il y a quelques semaines, et sa proposition de dépistage systématique du VIH. Hier, la ministre de la Santé en a précisé les détails d'application.


Lu sur Lefigaro.fr

Les généralistes sont appelés à proposer systématiquement le test à leurs patients dans le cadre du nouveau plan sida. 

Pleins phares sur le dépistage du VIH dans la population générale, entre 15 et 70 ans. C'est l'élément clé du nouveau plan national 2010-2014 de lutte contre le VIH/sida et les autres infections sexuellement transmissibles (IST), dont la version définitive a été présentée jeudi par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé.
En France, le nombre de nouvelles contaminations par le virus du sida a plutôt baissé ces dernières années (8 930 cas estimés en 2003, 6 940 en 2008). Mais l'incidence ne diminue pas dans certains groupes à risque : les hommes homos et bisexuels - population de loin la plus touchée - et les usagers de drogues par voie intraveineuse. Surtout, malgré les cinq millions de tests du VIH réalisés chaque année dans notre pays, beaucoup de diagnostics sont portés à un stade déjà avancé de perte d'immunité. On estime que 50 000 personnes sont infectées sans le savoir.
Pour retrouver ces malades qui s'ignorent et les traiter plus tôt, un triple système de dépistage se met en place à travers le système de soins, des centres communautaires et des lieux de dépistage. Dans tous les cas, les tests seront entièrement gratuits pour la population. «Les médecins sont appelés à proposer un dépistage systématiquement au cours d'une consultation aux personnes qui n'ont pas de facteur de risque ou ne sont pas à un moment particulier de leur vie comme la grossesse, précise Roselyne Bachelot. Les centres de dépistage “communautaires” s'adressent en premier lieu aux hommes homosexuels. Au moins dix seront ouverts en 2011. »

Une approche globale de la santé sexuelle  

Enfin, les lieux de dépistage gratuit du VIH et des autres IST, soit actuellement 1 600 structures en France (centres de dépistage anonyme et gratuit, centres de planification…), vont être réorganisés pour plus de cohérence. À terme, la ministre de la Santé souhaiterait même l'organisation de «centres de santé sexuelle» ayant une approche plus globale, prenant en charge aussi bien la contraception que la lutte contre les IST. Une telle structure, baptisée 190 SIS, a déjà ouvert ses portes en région parisienne.
Parallèlement au dépistage, le volet prévention du nouveau plan s'appuie comme les précédents sur les préservatifs, mais introduit pour la première fois la notion de prévention «combinée». Préconisée par plusieurs rapports d'experts, cette stratégie intègre les traitements antirétroviraux précoces comme moyen de prévention et de réduction de la transmission du virus.
À terme, l'objectif de ce plan quinquennal, financé à hauteur de 954 millions d'euros (dont 554 par l'État et 400 par l'Assurance-maladie), est de réduire de 50 % l'incidence de l'infection par le VIH et de 50 % la proportion de personnes découvrant leur séropositivité au stade du sida.
Reste à savoir si le nouveau dispositif convaincra les 20 millions à 25 millions de Français qui n'ont jamais bénéficié de test du VIH - et qui probablement ne s'estiment pas à risque - de se faire dépister au moins une fois dans leur vie. Une campagne nationale de communication sur cette question est prévue en décembre. Mais c'est sans doute l'implication des médecins généralistes qui fera le succès ou non de ce pari de santé publique. http://www.wikio.fr

jeudi 4 novembre 2010

Cancer du sein : près d'1 femme sur 10 a moins de 40 ans

Lu sur La Parisienne

Quelque 7% des femmes atteintes d'un cancer du sein sont âgées de moins de 40 ans, et 27% de moins de 50 ans, selon des chiffres communiqués par la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire (SFSPM) à l'occasion de son 32ème congrès qui se tient à Strasbourg jusqu'au 5 novembre sur le thème "La femme jeune face au cancer du sein". Selon la SFSPM, le nombre de femmes de moins de 40 ans atteintes d'un cancer du sein a progressé de 25% en six ans, passant de 5,6% en 2002 à 7% en 2008.

Cette légère hausse s'expliquerait notamment par l'âge de plus en plus tardif des premières grossesses, mais également par le mode alimentaire des pays occidentaux et le manque d'activité physique, facteurs de risque importants. Les chiffres rapportent aussi que 45% de ces femmes de moins de 40 ans ont des antécédents familiaux de cancer du sein.
Néanmoins, la SFSPM précise que le cancer du sein reste rare chez la femme âgée de moins de 40 ans, même s'il apparaît également plus agressif avec des tumeurs d'une taille plus importante et une croissance plus rapide. En outre, l'absence de dépistage radiologique régulier à ce jeune âge ne permet d'établir un diagnostic précoce de manière systématique. Ainsi, la taille des lésions est généralement supérieure à 2 ou 3cm et près d'un tiers des patientes (32,6%) doivent subir une mastectomie.
Autre enseignement de l'étude, le risque de rechute locale à 10 ans est d'environ 15 à 20% pour les femmes de moins de 40 ans ayant reçu un traitement par chirurgie conservatrice et radiothérapie, et de 7 à 8% après une ablation du sein.
La SFSPM révèle enfin que 10% des patientes de moins de 40 ans ont eu un cancer du sein dans les 6 mois suivant leur grossesse.
Les 32e journées de la Société Française de Sénologie et de Pathologie Mammaire se dérouleront jusqu'au 5 novembre prochain au Palais des congrès de Strasbourg. Le grand public pourra assister à une session présentant les conclusions de ces 32èmes journées, mais également des témoignages de patientes, le vendredi 5 novembre dès 16h. http://www.wikio.fr

Comment détecter la maladie de Parkinson grâce aux battements des paupières ?

France 24 a diffusé la semaine dernière un reportage sur l'œil et les possibilités révolutionnaires de dépister la maladie de Parkinson... en observant les paupières du patient ! L'article ci-dessous est associé à une vidéo de France 24. AP-HP Actualités ajoute l'observation du Dr Bertrand Gaymard du service de physiologie 2 de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) :  « On sait très bien dans le cerveau qui fait quoi pour faire bouger les yeux. Lorsqu’on va analyser les mouvements des yeux d’un patient selon les anomalies que l’on va observer, on pourra dire de manière assez précise quelle est la structure dans le cerveau qui est responsable de la maladie. »

"La cornée protège notre œil. Avec l’âge ou lorsque l’œil est atteint de malformations, la cornée se dégrade et peut devenir opaque. Dans la clinique Hartmann à Neuilly, nous avons assisté à une opération marathon. Pour la deuxième fois, un patient atteint d’une dystrophie de Foux va recevoir une greffe de cornée. Son premier greffon a été rejeté. C’est sa seconde chance.

32 points de suture avec un fil de nylon ultra fin. La greffe de cornée demande un travail d’orfèvre mais elle ne prend pas toujours. Lorsque l’œil est trop abîmé ou dans le cas d’une brûlure trop grave, les rejets se multiplient. Les chercheurs travaillent donc sur une nouvelle cornée, biosynthétique cette fois-ci et très compatible avec la cornée humaine. Et si pour l’instant, peu de patients ont bénéficié de cette nouvelle technologie, lorsqu’elle sera parfaitement au point, elle risque de révolutionner le monde de la chirurgie.

Illusions d'optique, trompe l'œil, nos yeux sont en étroite connexion avec notre cerveau. Ils peuvent parfois nous trahir. Pour les spécialistes, les battements de paupières sont devenus un moyen très efficace pour diagnostiquer les dysfonctionnements de notre cerveau. La technologie Eyebrain mise au point par des neurologues de l’INSERM permet d’identifier des maladies parkinsoniennes indétectables par imagerie médicale. Une avancée permettant d’avancer de 2 à 4 ans le diagnostic de la maladie.

Enfin, nous nous intéresserons à une maladie que vous connaissez bien. En France, la myopie est un problème de santé publique qui touche une personne sur quatre. Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à identifier les gènes impliqués dans cette déformation de l'œil. Pour les plus sévèrement atteints la thérapie génique fait naitre de nouveaux espoirs." http://www.wikio.fr

lundi 1 novembre 2010

58% des Français favorables à l'euthanasie

Il y a un tournant dans l'opinion française, non ? Les catholiques y sont toujours très défavorables.En revanche, je ne comprends pas l'écart avec les musulmans. En faisant quelques recherches sur le net, j'ai confronté les résultats de ce sondage avec la doctrine islamiste, qui est pourtant très proche des religions du livre. Quelqu'un pour éclairer ma lanterne ?


Lu sur Lemonde.fr

L'immense majorité des Français se déclare favorable à une loi sur l'euthanasie dans certains cas, comme une de maladie incurable, selon un sondage CSA publié, samedi 30 octobre, dans Sud-Ouest. Selon cette enquête, 94% des personnes interrogées se disent pour une telle loi. En 2001, ils étaient 88%.
Si la progression est impressionnante, l'adhésion à l'idée d'une autorisation de l'euthanasie dépend fortement de la religion : 97% des personnes sans religion se déclarent favorables à une telle loi, contre 82% des catholiques pratiquants et 58% des musulmans.
De même, si les sondés sont en faveur d'une telle possibilité, ils souhaitent qu'elle soit strictement encadrée : 58% souhaitent que l'euthanasie soit possible "dans certains cas", 36% qu'elle "devrait s'appliquer à toutes les personnes atteintes de maladies insupportables et incurables".

Lu sur France-jeunes.net

Euthanasie et Islam

Par le nombre de ses fidèles, l'Islam est devenu la deuxième religion en France, loin devant le protestantisme et le judaïsme. La doctrine musulmane est ici sans nuances : "Il est interdit de donner la mort si ce n'est pas à bon droit" (c'est-à-dire la peine de mort pour le criminel).
Le médecin, n'étant pas à même de donner la vie, n'a pas le droit d'y mettre un terme, pour quiconque. Car nul ne peut avancer ou retarder l'heure de la mort, qui dépend de la volonté de Dieu. Les Musulmans sont donc totalement contre l'euthanasie, mais ils ne sont pas contre le fait de soulager la douleur. http://www.wikio.fr